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NIKOS KAZANTZAKI

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NAXOS

Le père de Nikos Kazantzaki y envoya sa famille de 1897 à 1899 pour la protéger de l'occupation turque en Crète et  Nikos y fit ses études à l'école française, une plaque commémore d'ailleurs ce séjour.
Voir notre rubrique "Biographie".

Les photos sont de Claire de Llobet.
Cliquez dessus pour les agrandir !
Les textes sont aussi disponibles dans notre Bibliothèque, ainsi que d'autres passages de la Lettre au Greco où Nikos Kazantzaki raconte cette période. 


Naxos. On distingue l'enceinte brune du Kastro, la ville haute où se trouvait l'école française.

Cette île avait une grande douceur, une grande paix, le visage des hommes y était bon, on y voyait des monceaux de melons, de pêches, de figues, et la mer était sereine. Je regardais les hommes, jamais ils n'avaient eu la terreur du tremblement de terre, ni du Turc, leurs yeux n'étaient pas brûlants. Ici la liberté avait éteint la passion de la liberté et la vie s'étalait comme une eau dormante, heureuse ; si parfois elle était troublée, jamais une tempête ne s'élevait. La sécurité est le premier présent que j'aie reçu en parcourant l'île de Naxos ; la sécurité et, au bout de quelques jours, l'ennui. Nous avions fait la connaissance d'un riche Naxiote, M. Lazare, qui avait un merveilleux jardin à Engarès, à une heure de la ville. Il nous a invités, nous avons habité deux semaines chez lui. Quelle abondance, que d’arbres chargés de fruits, quelle béatitude ! La Crète devenait une légende, un lointain nuage rebelle ; jamais de frayeurs, ni de sang, ni de luttes pour la liberté ; tout fondait et se perdait dans ce bonheur somnolent de Naxos.

Nikos KAZANTZAKI, Lettre au Greco, traduit du grec par Michel Saunier, Pocket, 1997, p. 90



Entrée de l'ancienne école française où étudia Nikos Kazantzaki. Actuellement musée.

Intérieur du musée, ancienne école française.

Cour intérieure du musée, ancienne école française.

Cour intérieure du musée, ancienne école française.

Cour intérieure du musée, ancienne école française.

Vue depuis la cour intérieure du musée, ancienne école française.

Petite rue qui débouche sur le musée, ancienne école française.

 

Une rue de Naxos qui monte au Kastro, où se trouve l'ancienne école française.

Il pleuvait le jour où nous avons pris, mon père et moi, la montée qui menait au château où était l’école française. Une fine pluie d'automne, les ruelles s'étaient ternies, la mer derrière nous gémissait, une brise légère soufflait et les feuilles des arbres se détachaient des branches, tombaient une à une, jaune café, et venaient parer la montée humide. Les nuages couraient au-dessus de nous, chassés par un vent violent qui devait souffler dans les hauteurs ; je levais la tête, les regardais, je ne me rassasiais pas de les voir courir, s'unir, se séparer, et d'autres laisser pendre de longues franges et chercher à toucher la terre. Dès mon plus jeune âge, j'aimais à m'étendre sur le dos dans notre cour, et à regarder les nuages ; par moments un oiseau passait, un corbeau, une hirondelle ou un pigeon et je faisais si bien corps avec eux que je sentais dans la paume ouverte de ma main la chaleur de son ventre - Je crois qu'il deviendra un songe-creux, ton fils, Marie, dit un jour à ma mère dame Pénélope la voisine-, il regarde tout le temps les nuages. - Ne t'inquiète pas, dame Pénélope, lui répondit ma mère; la vie viendra, qui le fera regarder plus bas. Mais elle n'était pas encore venue, et je montais ce jour-là au château, contemplais les nuages et à chaque pas je trébuchais et glissais. Mon père m'a pris par l'épaule, comme s'il voulait m'affermir. - Laisse les nuages tranquilles et regarde les pierres, tu peux tomber et te tuer.

Nikos KAZANTZAKI, Lettre au Greco, traduit du grec par Michel Saunier, Pocket, 1997, pp. 92-93.



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