ALEXANDRA MEDREA
Etablie en Françe depuis 1994, je suis née en Roumanie, où j’ai fait mes études de lettres et où j’ai travaillé à la Faculté des Lettres de l’Université « Babes-Bolyai » de Cluj-Napoca, une ancienne grande ville culturelle et universitaire. J’aime lire, écrire et traduire. J’ai traduit en roumain des œuvres de Nikos Kazantzaki dans une langue intime, métaphorique, fluide, correcte, plausible, ouverte, qui fait retentir l’écho que ses livres ont laissé dans mon âme. Je crois que le traducteur se nourrit du mythe d’Orphée, car il assume la descente dans l’Enfer pour pouvoir revenir à la lumière…
Je suis née dans le pays de Panaït Istrati, l’ami qui a toujours « fait
bondir » le cœur du grand Crétois.
Nikos Kazantzaki m’avait permis de gagner un espace de liberté, comme
un frisson du destin, dans le contexte d’un monde confus ; ses œuvres, sa
liberté de penser, son humanité, m’avaient permis un refuge dans
l’universalité. J’ai eu, quelques années, une intense correspondance avec
Eleni Kazantzaki , car elle m’avait permis la traduction des œuvres de son
grand compagnon. J’ai fait un voyage en Grèce et en Crète sur les pas de Nikos
Kazantzaki, j’ai rencontré le grand monsieur Georges Anemogiannis et j’ai
connue Titika Saklambannis à Varvari, au Musée Nikos Kazantzaki, en se
promenant comme deux soeurs dans le
village miraculeux. J’ai écrit mon récit de voyage, en roumain, « La
Grèce ou la nostalgie de la démesure ».
J’ai écrit un essai, en roumain, « En traduisant Nikos Kazantzaki », bien reçu par la critique littéraire : « Le livre est écrit dans une belle langue roumaine, et l’auteur nous offre une analyse qui est le fruit d’un nostalgique et pénétrant « regard crétois » qui nous fait exclamer : Heureux les écrivains étrangers qui ont des amis roumains semblables ! » (Mircea Popa, écrivain, critique littéraire, chercheur à L’Institut de Linguistique et Histoire Littéraire de Cluj-Napoca).
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Ouvrages d'Alexandra Medrea :
La Grèce ou la nostalgie de la démesure, essai (en roumain), 1995
;
Voyage en double V, egographie, (en roumain) 2005 ;
Semence, poèmes (en roumain), 2005 ;
En traduisant Nikos Kazantzakis, essai (en roumain), 2006 ;
Signes, poèmes (en français), 2007 ;
Ellipses, poèmes (en français), 2009.
Traductions vers le roumain :
Nikos Kazantzakis, Rapport au Greco, 1986 ;
Nikos Kazantzakis, Théâtre, 1989 ;
Nikos Kazantzakis, Ascèse, 1993 ;
Nikos Kazantzakis, Les frères ennemis, 1993 ;
Nikos Kazantzakis, Le lys et le serpent, 2005 ;
Joseph Bialot, Le salon du prêt à saigner, 1993 ;
Shantideva, La marche vers l'Eveil, 2008.
Membre de la Société Internationale des Amis de Nikos Kazantzaki.
Membre de L'Union des Ecrivains de Roumanie.