Théâtre l'Autre Sentier
présente
Le village de la source du loup
Adaptation pour le théâtre et mise en scène Fouad Alzouheir
D'après le roman Le Christ recrucifié de Nikos Kazantzaki
Date : vendredi 23 mars 2007
Heure : 20h00
Lieu : La Castine, 12 rue du Général Koenig, 67110 Reichshoffen
Prix unique : 8 euros
La pièce
Au village de la source du loup (Lycovrissi) en Anatolie, une communauté de
Grecs orthodoxes vit sous l'autorité d'un Agha.
Une coutume ancienne exige que tous les sept ans on choisisse une demi-douzaine
de villageois qui front revivre la Passion du Christ durant la Semaine Sainte.
Le Conseil des notables, présidé par le pope Grigoris, choisit ceux qui
doivent jouer les trois apôtres, mais également Magdeleine et Judas. Le berger
Manolios est désigné pour être le Christ.
L'arrivée d'un groupe de Grecs chassés de leur village va diviser Lycovrissi :
d'une part, le pope et les notables refoulent sans pitié ces déshérités ;
d'autre part, les représentants des apôtres et du Christ s'efforcent de les
secourir.
A mesure qu'ils comprennent et mettent en pratique les paroles de l'Evangile,
ces quatre villageois se libèrent des mesquineries et de l'indifférence de
leur groupe : leur engagement est senti comme une révolte et bientôt une suite
de drames bouleverse la vie du village.
Le pope Grigoris frappe d'excommunication Manolios, jugé coupable de tous ces
troubles. Afin d'éviter l'affrontement entre les réfugiés exaspérés par
leur longue famine et les habitants de Lycovrissi, Manolios se constitue
prisonnier, dans l'espoir de ramener la paix dans le village...
Le mot du metteur en
scène
"Les personnages du "Village de la source du loup" nous montrent
que les choses de la vie des hommes ne sont pas ou bien noires ou bien blanches.
Il existe tant de nuances à l'intérieur de chaque personnage où la parole
peine à exprimer la pensée, mais à la place, le geste maladroit et blessant
devient le substitut du non-dit.
En tout cas, et c'est ici l'essentiel, ce qui compte et ce qui va compter n'est
écrit à l'avance par personne."
Fouad Alzouheir